Bonjour
Je vous ai partagé il y a deux semaines ce petit incident de santé qui m'a amené aux urgences (rien de grave heureusement).
À l’hôpital, forcément, j'ai été confronté à nouveau à ma détestation des piqûres. Non, je ne suis pas phobique à ce sujet, je suis capable de me raisonner et d'accepter ce désagrément.
Mais je déteste cette sensation.
Je suis certain que vous aussi, vous n'aimez pas les piqûres.
Et bien sûr, ce soir là, j'ai dû avoir une prise de sang, suivie de l'insertion d'un cathéter, qui a dû être refaite car la veine choisie initialement ne permettait pas une pose correcte, et re-suivie d'une autre prise de sang quelque temps plus tard.
J'avais déjà essayé de m'affranchir de cet instant désagréable qu'est une piqûre avec l'auto-hypnose, mais sans succès. La sensation trop intense de piqûre ramenait cette détestation qui la rendait si désagréable.
Mais ce soir-là, ma pensée s'est orientée différemment, et plutôt que de lutter contre la sensation de piqûre, je me suis mis à l'accepter, tout en me disant que ce n'était pas si douloureux que cela.
Bien sûr, c'est ce que tout le monde conseillerait à quelqu'un que l'on accompagne qui doit faire une piqûre.
La différence, c'est que donner ce conseil à cette personne (ou à soi-même) dans un état de stress, de vigilance consciente ne sert absolument à rien, alors que donner cette suggestion à une personne en hypnose (ou auto-hypnose) change tout.
Ce soir là, ma première piqûre était difficile, comme à chaque fois, mais après cet exercice d'auto-hypnose, les autres perforations sont devenues acceptables, sans cette émotion de détestation habituelle, avec presque une curiosité de comment je pouvais analyser et ressentir
autrement cette sensation de l'aiguille qui entre dans la veine.
L'émotion était totalement apaisée, et la sensation totalement banalisée.
L'hypnose (et l'auto-hypnose) sont des outils puissants.
Il faut savoir s'en servir, et même parfois, chercher un peu quelle stratégie de suggestion va porter ses fruits.