Bonjour
Avec les années qui passent, il nous arrive à tous de penser au risque de développer la maladie d'Alzheimer un jour.
Et lorsque nous commençons à ne plus savoir où nous avons posé nos clés, nos lunettes, "quel est le nom de cette personne, déjà ?"... nous commençons à avoir une petite inquiétude.
Savez-vous, , que vous avez la possibilité de diminuer ce risque ?
Avoir un bon sommeil a un impact direct sur cela. C'est en tous cas ce que nous disent deux nouvelles études scientifiques récentes, publiées il y a juste un an.
La première étude nous dit que lorsqu'après 65 ans on dort moins de 5 heures par nuit, les risques de démence et les risques de décès sont augmentés considérablement.
La seconde indique que dormir 6 heures ou moins dans les tranches d'ages à partir de 50 ans a les mêmes effets.
Nettoyer le cerveau en dormant
La cause de la maladie d'Alzheimer réside dans une protéine qui se dépose dans le cerveau, la béta-amyloïde. Cette protéine se dépose et s'agglomère dans le cerveau en formant des plaques, qui sont responsables de la maladie.
De plus en plus de preuves scientifiques montrent que cette protéine a un rôle important dans la santé du cerveau : elle est impliquée dans la défense du cerveau contre les micro-organismes.
Nous fabriquons cette protéine pendant la journée. Pendant le sommeil, les cellules du cerveau et leurs connections diminuent de taille. Cette diminution libère de la place entre les cellules, de sorte que les protéines beta-amyloïdes et d'autres substances qui s'accumulent dans la journée peuvent être
rincées et évacuées. Une théorie associée à ce phénomène explique que le manque de sommeil empêche un nettoyage suffisant du cerveau, ce qui provoque l'accumulation de ces substances jusqu'à l'apparition à terme de la maladie.
Une bonne nouvelle
Une autre étude a démontré qu'améliorer son sommeil réduit la probabilité de l'apparition de la maladie d'Alzheimer. En outre, l'amélioration du sommeil diminue aussi le développement des enchevêtrements neurofibrillaires que l'on rencontre aussi dans cette maladie.
Ces études montrent qu'améliorer son sommeil est absolument nécessaire à la bonne santé du cerveau, et pas seulement pour le fonctionnement de la mémoire, de l'attention, de la concentration. Le sommeil, une nourriture saine et l'exercice physique sont des ingrédients essentiels.
Faites en sorte d'avoir de 6 à 8 heures de sommeil par nuit. Mais évitez les somnifères, car ils ne permettent pas le sommeil profond dont vous avez besoin.
L'université de médecine d'Harvard, où j'ai trouvé ces études, préconise en premier des approches non pharmacologiques pour les problématiques de sommeil. Ces méthodes ont d'aussi bons résultats que les médicaments, durent plus longtemps et n'ont pas les effets secondaires ni les problématiques
d'accoutumance.