Bonjour ,
Je ne suis certainement pas le seul à expliquer ce fonctionnement de la nature humaine, mais c'est tellement mal connu que vous allez certainement trouver dans ces explications de quoi mesurer son importance.
L’impact psychologique (et physiologique) du stress dépend de la durée du stress. Il y a donc deux sortes de stress.
Le stress aigu est mobilisateur : l’attention est focalisée sur l’agent stressant, les sens sont en alerte, des hormones sont produites pour gérer la situation.⠀
Le stress chronique, à l'inverse, est affaiblissant : il découle d’une exposition prolongée et répétée avec l’agent stressant et donc un mode « alerte » activé en continu. Les hormones sont sécrétées sans interruption, sans repos du corps et cela peut alors mener à l’épuisement de l’organisme.
L’exposition prolongée ou répétée à l’agent stressant épuise les capacités énergétiques de l’organisme : du fait de cette hyper-sécrétion hormonale, le taux de glucose dans le sang est diminué, les cellules ne sont plus nourries, ce qui provoque l’état d’épuisement.
L’état d’épuisement devient un terrain propice au développement des maladies (les marqueurs sanguins inflammatoires et le cholestérol sont augmentés, du diabète peut apparaître, des ulcères à l’estomac survenir, et surtout, les défenses immunitaires diminuent). Les cellules sont fragilisées et le système neuro-hormonal est déréglé.
En outre, cet état de stress chronique génère des insomnies, ce qui accentue la difficulté de l'organisme à se régénérer.
L’état de stress chronique entraine de nombreuses modifications structurales, fonctionnelles et même cellulaires au niveau des structures du cerveau impliquées dans la gestion de l’humeur et des émotions (et aussi de la concentration, de l'apprentissage) : l’hippocampe, l’amygdale et le cortex préfrontal. Parmi ces modifications, il a été montré une diminution du volume de l'hippocampe et une diminution de
l’activité du cortex préfrontal associées à une raréfaction de l’arborisation des dendrites des cellules nerveuses, induisant une diminution des connexions inter-neuronales.
Les manifestations cliniques de ces altérations diffèrent selon la structure du cerveau concernée. Les altérations de l'hippocampe se manifestent par des troubles de la mémoire et de la concentration. L’hyper-activation amygdalienne se traduit par une anxiété et une hypersensibilité émotionnelle. L’inhibition préfrontale entraîne un tableau clinique complexe dans lequel les patients sont ralentis, manquent de motivation et d’initiative, et perdent leurs capacités de contrôle des
impulsions.
Comment faire ?
Ce tableau bien noir n'est pourtant pas difficile à éclaircir.
En effet, les outils pour lutter contre le stress sont nombreux, et efficaces. Ils permettent de réparer concrètement toutes ces altérations du cerveau. La recherche de ces dernières années l'a parfaitement mis en évidence.
J'ai dénombré plus de deux douzaines de ces outils anti-stress. La plupart sont très économiques, et utilisables par soi-même. D'autres nécessitent l'aide d'un thérapeute.
Tous sont utiles. Il est même important d'en solliciter un grand nombre, de varier les stratégies : la nature humaine n'aime pas la monotonie. Elle a besoin de variété, de diversité.
À cause de cela, l'utilisation d'un seul de ces outils aura des effets d'accoutumance, voire d'addiction, ce qui se traduit rapidement par une moindre efficacité et des effets secondaires délétères.
Bien sûr, vous serez plus à l'aise avec certains, vous les apprécierez davantage. Mais soyez curieux. Allez découvrir d'autres solutions anti-stress.
J'aimerais vous en présenter un en particulier : pourquoi l’hypnothérapie est-elle un bon outil pour chasser le stress ?
Le stress n’est rien d’autre que la stimulation de notre système nerveux par des pensées, des sensations et des émotions.
Notre cerveau traite donc ces informations, et c’est un véritable processus qui se met en marche.
Ce processus de stress a une fonction positive, qui est celle de nous garder en vie lors d’événements dangereux. Si ce processus de stress peut arriver à son dénouement, c’est à dire la résolution du problème, un autre processus se met en route, celui du retour à l’équilibre, au calme.
Mais s’il n’y a pas résolution, alors le corps reste dans cet état hyper activé, nocif à long terme, que j'ai décrit plus haut.
Dès lors les chemins neuronaux du stress se répètent et il se construit une sorte d’autoroute du stress dans notre cerveau, qui devient alors le fonctionnement quasi prédominant.
Il convient de construire alors d’autres chemins neuronaux, ce qui est tout à fait faisable par la pratique d’activités relaxantes qui vont stimuler la réponse du système nerveux parasympathique.
On sait que pour construire ainsi d’autres chemins neuronaux, il n’y a que deux méthodes :
• la répétition
• l’hypnose
L’hypnose est de loin la méthode la plus efficace et la plus rapide pour cela, car elle fait appel à la puissance du subconscient.
Deux ou trois séances d'hypnose (parfois moins) sont suffisantes pour installer de nouveaux comportements, alors qu'un minimum de 6 semaines de répétitions quotidiennes sont nécessaires.
Pour aller plus loin dans cette réflexion si vous le désirez, je vous invite à vous procurer mon guide 'Combattre le stress - Stress et anxiété, les ennemis du bonheur'.
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