Bonjour ,
L'importance d'une bonne santé du cerveau apparait de plus en plus essentielle au fur et à mesure que
les recherches scientifiques progressent. Il y a énormément à gagner pour votre santé générale, pour votre bien-être... Et les moyens de progresser personnellement sont si simples !
Les découvertes les plus récentes mettent en évidence, non seulement le rôle du cerveau pour le pilotage des capacités de guérison autonomes de l'organisme, son maintien en bonne santé, mais aussi pour l'orientation de sa vie vers plus de bien-être, d'épanouissement et aussi de bonheur.
C'est pourquoi j'insiste de plus en plus sur l'importance de comprendre ces fonctionnements et de s'en servir, pour faciliter votre participation active à votre santé.
Les outils qui peuvent vous y aider sont là. Ils sont de plus en plus performants, car ils s'appuient sur les découvertes les plus récentes de la science. Et surtout, ils sont très simples à utiliser.
La semaine dernière dans ma Lettre, je vous parlais de la plasticité neuronale, cette capacité du cerveau à produire de nouveaux neurones. Or ces neurones se connectent entre eux en fonction des pensées
qui vous habitent.
Je vais vous rapporter ici ce que recommande le Professeur Lledo, directeur du
département de neurosciences à l'institut Pasteur, pour conserver un cerveau jeune jusqu'à la fin de vos jours.
1- Fuyez la routine
J'ai eu souvent l'occasion de le répéter lors de mes conférences, de mes ateliers, des Lettres, ou en séance avec mes clients : l'humain a besoin de diversité. Cela
est vrai pour l'utilisation des moyens de gérer le stress. C'est vrai aussi pour l'alimentation. Également pour les distractions. Pareillement pour les sources de plaisir.
Le Pr Lledo le
place en n° 1 de ses conseils : la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches du cerveau à produire de nouveaux neurones. Il convient selon lui de respecter la libido sciendi, c'est à dire la soif de comprendre et d'apprendre.
Je le dis souvent : soyez curieux de nouvelles connaissances. Et je souligne en plus avec le Pr Lledo : c'est une question de respect de cette fonction essentielle du cerveau, et donc de vous-même.
2- Luttez contre l'infobésité
Selon le Pr Lledo,
"l'information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n'incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d'informations, est alors condamné à l'anxiété."
Ce qui
est important, c'est de trier cette information. Celle qui nous fait comprendre est utile, celle qui nous fait juste savoir est futile. Il convient de s'en débarrasser.
Le cerveau est fait
pour comprendre, pas exclusivement pour savoir et se remémorer.
Les nouvelles connexions neuronales qui s'établissent vers la compréhension sont beaucoup plus diversifiées et intéressent des zones du cerveau
beaucoup plus nombreuses que les connexions relatives au savoir. Celles-ci intéressent des zones du cerveau plus restreintes, qui sont aussi celles qui sont mobilisées par les systèmes de veille et de protection du cerveau.
3- Bannissez les anxiolytiques et les somnifères
Le Pr Lledo affirme : "L'objectif des anxiolytiques et des somnifères est d'empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner."
Leur consommation permet de mettre le cerveau en "marche automatique" et leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.
Dans son podcast de la semaine dernière, le Dr Horowitz, membre du College Royal de Psychiatrie en Grande Bretagne, souligne le fait que 1 personne sur 7 prend des antidépresseurs, alors qu'il y a 20 ans, seulement 1 sur 100 en prenait. Il indique aussi que dans de nombreux cas, ces médicaments sont prescrits alors que les recommandations de prescriptions ne sont pas respectées. Notamment, il souligne le fait qu'en cas de dépression légère ou modérée, l'usage de ces
médicaments est contraire aux recommandations faites par le Collège Royal de Psychiatrie...