Pour aller plus
loin...
Que faire ?
, vous devez prendre soin de votre enfant intérieur. Vous ne pouvez pas effacer son mal, sa douleur, sa peur. Mais vous pouvez aller à la rencontre de cet enfant qui reste en vous, le découvrir et prendre soin de cette blessure. Le consoler,
lui donner l'amour que vous seul êtes à même de lui donner. Comme à un petit enfant qui s'est fait mal et que vous consolez.
L’événement traumatisant
est terminé. Depuis longtemps. Il ne peut plus apporter d’aggravation à cette blessure. Mais le mal qu’il a fait, c’est normal de le ressentir. Et c’est normal de sentir cette peur.
Ces sensations et ces émotions existent uniquement dans le cerveau. Elles ne peuvent apporter la moindre aggravation. La seule chose qu’elles peuvent faire, c’est accaparer de façon délétère l'attention sur ces sensations.
Quel que soit le traumatisme reçu, l’enjeu est de cesser de se le remémorer, car l'esprit ne fait pas la différence entre la mémorisation d’un souvenir et la survenue réelle de cet événement. Toute remémoration va alors re-traumatiser la personne, et cela n’a aucune utilité.
En revanche, il peut être intéressant et utile de repérer les comportements que ce traumatisme a induit dans l’enfant et l’adulte que nous sommes. Le traumatisme comporte toujours deux aspects : ce traumatisme lui-même et l’expression de ce traumatisme.
Cessons de nous intéresser au traumatisme, et concentrons-nous sur son expression.
Par exemple, je vous raconte une histoire personnelle, que certains parmi les lecteurs de La Lettre m’ont peut-être entendu aborder lors de mes conférences.
Lorsque j’avais 6 ou 7 ans, en rentrant de l’école seul à pieds, comme je faisais 2 fois chaque jour, j’empruntais une longue rue sur mon trajet. Un jour, à peu près au milieu de la longueur de
cette rue, je vis une très vieille (dans mon esprit d’enfant) femme, courbée, marchant à tout petits pas à l’aide de sa canne. Je la vis entreprendre de traverser la rue, et dans mon esprit d’enfant, je compris le danger de traverser en dehors de tout passage piéton. Je m’aventurais alors prudemment entre les voitures stationnées, et avec effroi je vis une voiture venir de l’entrée lointaine de la rue, et de toute sa vitesse percuter cette vieille dame, sous mes yeux. Je me souviens du corps de
cette femme écroulé sur le sol non loin de moi, son sang coulant de son front et formant une flaque sur le sol.
Je m’enfuis bien vite de cette situation, comprenant certainement que je n’avais rien que je puisse y faire. Cette expérience traumatisante ne m’a pas laissé
de sentiment de culpabilité, ou de cauchemars. Rien qui puisse être observé comme un traumatisme, dans mon esprit d’enfance. Je n’ai même pas cherché à l’évoquer avec mes parents.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai observé des comportements d’évitement, dont je n’ai
compris le sens et relié l'origine que très récemment, face à des personnes très malades, dans un état physique fortement délabré.
C’est ainsi que chaque fois qu’une personne de ma famille est arrivée en fin de vie (mon grand père, ma grand mère, ma marraine), j’ai
toujours été incapable d’être en leur présence dans les dernières périodes de leur maladie et de leur vie. Je reproduis inconsciemment cette réaction de fuite qui m'a été salutaire lorsque j'avais 7 ans.
Cette histoire montre bien la différence entre le traumatisme lui-même et son expression.
Il n’y a pas de jugement à porter sur cette attitude : c’est la manière dont mon cerveau, mon subconscient, a construit une stratégie pour me maintenir en vie.
La question c’est que cette stratégie, toute pertinente qu’elle fût lorsque j’étais enfant, est devenue obsolète quand je fus devenu adulte, et mérite même d’être réformée maintenant que la compréhension de ces circonstances m’est apparue.
Les outils sont là pour cela.
Ce
sont tous les outils que je vous propose régulièrement : respiration, méditation, EFT, hypnose. Il y en a d’autres, comme l’acupuncture (hors de mon domaine de compétence).
Nombreux sont ceux qui permettent d’avancer seul sur votre chemin de changement.
Je ne peux que vous encourager à les utiliser
: ils sont source d'une énorme capacité de changement dont les bénéfices sont tellement nombreux et porteurs de bien-être.
Les études
scientifiques sont nombreuses pour le démontrer :
douleur
problème de
peau
fibromyalgie
intestin irritable
dépression
anxiété
phobies
addictions
perte de poids
etc...
Parfois un accompagnement est nécessaire. C’est vous qui le savez. Je suis à votre disposition pour cela.