Bonjour ,
Je voudrais vous raconter cette histoire qui m'a été communiquée par Dawson Church. (Dawson est un des premiers spécialistes en EFT et a aidé des dizaines de milliers de vétérans victimes de stress post traumatique).
"Aidez-moi" demanda le jeune homme à l'infirmière de l'accueil des urgences. "J'ai avalé toutes mes pillules". Puis il s'effondra. En tombant au sol, un flacon vide s'échappa de sa main.
Les équipes se précipitèrent à son secours. Même s'il était
encore conscient, ils constatèrent qu'il présentait des signes de confusion et de léthargie. Il confirma avoir avalé toutes les pilules de son médicament, un nouveau traitement contre la dépression. L'étiquette du flacon portait son nom - Arthur - et confirmait que les médicaments étaient un antidépressant et faisaient partie d'un essai clinique.
Le niveau d'anxiété d'Arthur était élevé. Il craignait de mourir de l'overdose. C'était le second flacon qu'il avait reçu. Depuis un mois, il avait pris le médicament du premier flacon une
fois par jour comme prescrit. Mais lorsque son traitement était arrivé la veille, il était en pleine crise.
Deux mois plus tôt, sa copine avait rompu, en lui reprochant de ne pas être capable de prendre des décisions. Il se sentait sans espoir, bien qu'ils continuent de se croiser de temps en temps. Lorsqu'il a vu à la fac cette annonce de recrutement de participants à un essai clinique pour un nouvel anti-depressant, il s'y est inscrit.
Alors qu'il utilisait son premier flacon de médicaments, il a senti un jour son moral s'améliorer significativement. Il n'avait pas d'effets secondaires. Mais juste après avoir reçu son second flacon, il a eu une grosse dispute avec son ex petite amie. Après qu'elle fut partie, il a broyé du noir dans sa chambre pendant un moment, puis Arthur a avalé compulsivement les 29 cachets restants. Rapidement il s'est rendu compte qu'il était en danger. Il est allé chez un
voisin qui l'a conduit à l'hôpital.
L'examen
de ses signes vitaux par les infirmières aux urgences a montré une peau pâle et froide, un rythme cardiaque à 110, et sa pression artérielle avait chuté à un dangereux 80/40. Il tremblait et respirait rapidement.
Les infirmières ont installé une perfusion, pris un échantillon de sang à faire analyser d'urgence au labo. Toutes ses caractéristiques sanguines
étaient normales. Une analyse d'urine s'est révélée négative pour la recherche d'autres drogues ou d'autres médicaments. Grâce à la perfusion de sérum physiologique, sa pression est redevenue normale, mais elle rechutait dès qu'on baissait le flux de l'injection.
Quatre heures plus tard, un médecin du service de recherche qui menait le test clinique est venu et a examiné Arthur. Son rythme cardiaque était toujours à 106, et sa tension toujours basse, à 100/62. Le médecin a examiné le flacon de médicaments vide, et vérifié les données du dossier de recherche.
Ces données ont montré que Arthur faisait partie du groupe de contrôle qui recevait un placebo. Il ne recevait pas de médicament antidépresseur actif, seulement une substance
complètement inerte.
Arthur était
complètement étonné. Il en pleurait de soulagement. En moins de 15 minutes, son rythme cardiaque redescendit à 80 battements par minute, sa pression redevint normale à 126/80, et il était de nouveau complètement en forme.
Les tests psychiatriques confirmèrent que Arthur était bien déprimé, mais pas psychotique. Il est sorti de l'hôpital avec un diagnostic de dépression, un traitement
classique et une psychothérapie, qui l'ont bien aidé.
Ce cas d'école rapporté dans le journal "General Hospital Psychiatry" (1), est une
illustration spectaculaire de la puissance de l'esprit. Shakespeare disait "il n'y a rien qui soit bon ou mauvais, mais c'est la pensée qui le rend tel." Nos pensées peuvent nous rendre malade. De même nos pensées peuvent nous guérir.
Même si l'histoire d'Arthur est un exemple extrême, ce phénomène est à l'œuvre au quotidien.
Une étude récente a montré qu'il y a un lien entre les pensées négatives et la présence de plaques beta-amyloïdes dans le cerveau (2). Dans cette étude, 292 personnes de plus de 55 ans ont été suivies, pendant 4 années. Les chercheurs ont examinés les schémas répétitifs de pensées négatives parmi les participants. Typiquement, les pensées négatives vous écartent de l'instant présent, et vous amènent à vous faire du souci pour
le futur ou à ruminer sur les choses du passé.
Chez tous ces participants, la mémoire, l'attention, le langage, la reconnaissance spatiale et les fonctions cognitives ont été mesurées au début et à la fin de ces 4 années, et des
TEP-scan (3) ont été pris au début et à la fin, permettant de mesurer les dépôts de plaques amyloïdes dans le cerveau - ces plaques sont la signature de la maladie d'Alzheimer.
Après ces quatre années, les participants qui avaient plus de pensées négatives montraient davantage de déclin cognitif et de pertes de mémoire, associés à un plus grand dépôt des plaques amyloïdes dans leur cerveau.
Le Docteur Gael Chetelat, co-auteur de cette étude, observe :
"Nos pensées peuvent avoir un impact sur notre santé physique, positif ou négatif. Des techniques mentales comme la méditation peuvent aider à promouvoir le positif - tout en diminuant les schémas de pensées négatives (...) Cela devrait être une grande priorité de santé publique."
Dawson Church a lui-même été impliqué dans plus de 100 études et essais cliniques à propos de sa technique de méditation, l'éco-méditation. Plusieurs d'entre elles démontrent par des IRM ou des éléctro-encéphalogrammes que sa méditation change rapidement les états mentaux et émotionnels (4). Elle produit aussi des changements physiologiques spectaculaires (5).