Bonjour ,
Vous êtes peut-être encore fumeur...
Ou à l'inverse, vous êtes redevenu non-fumeur...
Ou encore, vous n'avez jamais fumé...
Mais dans tous ces cas, vous êtes vous interrogé sur la raison pour laquelle tant de campagnes sont mises en œuvre pour inciter les fumeurs à cesser leur habitude ?
Savez-vous quel est le taux de réussite des différents moyens proposés ?
Les preuves scientifiques sont rares dans ce domaine. Principalement, les études scientifiques concernent les méthodes médicamenteuses, et celles contenant des substituts nicotiniques.
Inversement, les campagnes de dénigrement sur l'efficacité d'autres solutions (comme l'hypnothérapie par exemple) sont nombreuses.
Mais toutes ces campagnes ne sont PAS basées sur des évidences scientifiques.
Pourquoi ? Parce qu'une étude scientifique coute cher. Elle doit donc être financée. Et l'intérêt pour que des financements arrivent est principalement lié à la rentabilité qui en découle.
Qui va investir ? Seulement ceux qui ont un produit très rentable et facilement distribuable à des millions de gens. Des sociétés comme Pfizer, Glaxo Smith Kline, Takeda, Cipla, ou Novartis. Certainement pas les thérapeutes, qu'ils soient acupuncteurs, psychologues ou hypnothérapeutes...
Le marché des substituts nicotiniques est évalué à 2,4 milliards de dollars. Voilà la raison pour laquelle les études scientifiques concernant les thérapies individuelles pour arrêter de fumer sont si rares.
En outre, de nombreuses études concernant les substituts nicotiniques sont sujettes à question en raison des biais méthodologiques observés. La prétendue supériorité des substituts nicotiniques n'est pas démontrée par ces études. C'est la conclusion que Raoul Walsh, chercheur du Hunter Medical Research Institute en Australie, a publiée en 2008 (Walsh RA. Over-the-counter nicotine replacement therapy: a methodological review of the evidence supporting its effectiveness. Drug Alcohol Rev 2008;27:529–547).
De même Alpert, Connolly et Biener (Harvard School of Public Health) ont constaté en 2013 que les substituts nicotiniques n'ont aucun avantage concernant la reprise de consommation du tabac chez les anciens fumeurs, voire même des effets négatifs pour certaines catégories d'entre eux.
Ces deux études ont immédiatement été dénigrées et contredites par un groupe d'experts. Mais lorsqu'on creuse leurs articles, on observe que les 'déclarations d'intérêt' (obligatoires) font état de liens financiers avec l'industrie des substituts nicotiniques...
En conclusion, on peut affirmer que des études promeuvent les substituts, et que d'autres études ne le font pas. Dans tous les cas, les problèmes d'éthique lorsque le financement vient du secteur concerné sont évidents.
Qu'en est-il de la réussite de l'hypnothérapie pour arrêter de fumer ?
La plupart des études qui existent depuis les années 70 sur ce sujet montrent des taux de succès qui varient de 15% (comparables aux autres méthodes) à 87%.
Ainsi Viswesvaran et Schmidt, dans une méta-analyse portant sur 633 études, publiée en 1992, ont constaté que l'hypnothérapie obtient 36% de bons résultats, soit plus de 2 fois mieux que les substituts. Ils signalent aussi que 6% des fumeurs arrêtent par eux-même.
D'autres scientifiques du monde entier font porter leurs études sur les méthodologies employées en hypnose, ou sur les taux de non-fumeurs après un certain temps suivant la thérapie. Leurs résultats font état de réussites qui vont de 22%, 26%, 40%, 65% ou 87%.
Les autres méthodes peuvent fonctionner aussi. L'acupuncture donne des résultats comparables, de même que les thérapies comportementales.
La conclusion portée par toutes ces analyses est que l'hypnose est certainement une solution au moins aussi efficace que toutes les autres. Elle permet en outre moins de symptômes de sevrage.
Une autre conclusion apparait : c'est que les méthodologies apportées par l'hypnose ont aussi une incidence sur les résultats. Ceux-ci ne sont pas les mêmes en utilisant des techniques de visualisation guidées, des séances multiples ou uniques, des techniques de relaxation.
Dans ma pratique
J'ai la fierté d'avoir créé une approche qui donne de bons résultats, même au regard de ces études scientifiques.
Plus de 95% de mes clients déclarent cesser immédiatement de fumer après notre travail.
La vie apporte ensuite ses aléas et certains font malheureusement par la suite le choix de reprendre le tabac.
Néanmoins, j'ai là aussi la fierté de montrer par des témoignages et des réponses à mes enquêtes que près de la moitié (48,6%) d'entre mes clients sont encore non fumeurs après 1 an. Il semblerait que le cap difficile soit approximativement vers 6 mois...
Mes chiffres seraient certainement plus précis avec un meilleur taux de retour à mes emails de suivi...
Cela m'intéresserait de bénéficier de votre retour d'expérience : si vous avez arrêté de fumer, indiquez-moi la méthode (pas nécessairement avec moi), la date, si vous avez repris la cigarette et au bout de combien de temps.
Vous pouvez le faire par une simple réponse à cet email.
Par avance je vous en remercie infiniment.