Bonjour ,
Vous connaissiez certainement ce fait, n'est-ce pas ?
Souvent c'est notre cœur qui nous donne la réponse, et ceci bien avant notre tête.
La science explique ce phénomène.
En effet, lorsque nos sens (vue, ouïe, odorat, sensations...) nous apportent un stimulus, un des premiers traitements qui en est fait se passe dans l'amygdale, cette zone du cerveau qui gère les émotions et les souvenirs liés à des émotions.
C'est seulement par un chemin neuronal plus long que cette information sensorielle parvient au cortex, la zone qui permet d'analyser, d'évaluer et de donner du sens à ce stimulus.
L'intérêt de ce phénomène est que l'amygdale permet de réagir presque instantanément en présence d'un danger. Tellement rapidement que c'est seulement après avoir sursauté que l'on comprend souvent ce qui nous a effrayé.
Mais la rapidité de cette réaction s'accompagne aussi d'une certaine imprécision. Les réponses que le cœur nous donne méritent souvent d'être confirmées par notre tête. Quelquefois, on en est quitte pour une bonne peur, et c'est tout...
Bien sûr, d'autres émotions que la peur nous parviennent ainsi de façon plus rapide. Suivre les élans de son cœur peut ainsi apporter de grandes joies.
Il faut savoir que les émotions sont bien davantage des choses qui nous arrivent, plutôt que des choses que nous décidons de déclencher. Ce peu de contrôle direct sur nos émotions s'explique en grande partie par la connectivité de notre cerveau. En effet, l'évolution a fait en sorte que les connexions qui partent des systèmes émotionnels et qui vont vers le cortex (le contrôle
conscient) sont beaucoup plus nombreuses que celles qui vont dans l'autre sens.
En d'autres termes, le fort trafic qui roule sur l'autoroute allant du système limbique au cortex masque le bruit de la petite route qui mène du cortex au système limbique.
La bonne nouvelle, c'est que la neuroplasticité - ce phénomène qui fait que des neurones et des connexions neuronales continuent d'être générés par millions jusqu'à notre dernier souffle - permet de développer cette petite route de la gestion de nos émotions.
La méditation, l'hypnose, sont des méthodes qui contribuent à "orienter" cette neuroplasticité. Nous pouvons réellement nous servir de notre cerveau et gagner du contrôle dans notre vie. Une étude récente (Nov 2012, Massachusetts General Hospital) a même démontré que les changements de l'activité cérébrale ainsi obtenus sont des transformations
durables.
Si vous n'avez pas déjà une habitude de méditer, ou que vous voulez vous donner un cadre pour cela, vous pouvez me rejoindre dans mon groupe Facebook où j'offre une séance de méditation chaque semaine, ou presque.
La séance a lieu en direct chaque samedi à 12h00. Vous pouvez aussi la suivre en replay à l'heure de votre convenance, car elle reste disponible pendant quelques semaines.
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