Le stress, la fatigue, les émotions... nous poussent parfois à manger de façon compulsive sans avoir vraiment faim. Mais comment distinguer la vraie faim de celle liée aux émotions ?
Ce n'est pas facile de faire le distinguo entre faim et besoin émotionnel.
LA FAIM PHYSIOLOGIQUE SE RESSENT DANS SON CORPS
Le corps est capable d'envoyer des signaux pour dire si on a faim ou non. Ceux-ci sont reconnaissables à des sensations faciles à détecter comme les sensations du ventre qui tire ou les gargouillis. Cette faim physiologique répond aux besoins nutritionnels de l'organisme.
Comme je le dis souvent dans mon programme Hypnoslimmer, en respectant le fait de manger seulement quand on en ressent le besoin, on évite la prise de poids. Notre corps sait reconnaître ses besoins et nous envoyer les signaux correspondants.
Mais il arrive que le mécanisme de régulation interne soit brouillé par les émotions. Dans ce cas, les "signaux du ventre" sont brouillés par ceux "de la tête". Le stress par exemple falsifie les messages envoyés par le cerveau, et perturbe le régulateur interne. On n'écoute plus son corps et on mange par habitude sans écouter les besoins.
Les personnes au régime et qui contrôlent leur alimentation peuvent aussi avoir du mal à se fier à leur ressenti. L'excès de contrôle perturbe le régulateur interne.
Quand elle n'est ni émotionnelle ni physiologique, l'alimentation peut aussi revêtir une dimension sociale et affective. On peut manger sans faim par convivialité quand on fait un repas entre amis ou manger sans faim lors d'un déjeuner professionnel. Dans ce cas, on mange plus sur un repas mais le corps va se réguler naturellement le repas suivant, sans chambouler le métabolisme, donc "en minimisant le risque de prise de poids". Autrement dit, quand
on arrive à bien dissocier la vraie faim des autres, le corps le gère sans problème.
COMMENT RECONNAÎTRE LA DIFFÉRENCE ?
Distinguer la faim émotionnelle de la faim physiologique n'est pas si facile.
Une bonne façon de se rééduquer consiste à noter dans un journal tous les aliments que l'on mange, en notant l'heure et, au moment où l'on consomme cet aliment, la nature de la faim ressentie (physiologique ou émotionnelle).
Faire cet exercice rigoureusement va vous donner le recul nécessaire pour identifier de plus en plus facilement la nature de votre faim.
À partir de là, vous pourrez vous occuper de ces faims émotionnelles avec beaucoup plus d'efficacité.
Je vous retrouve la semaine prochaine !